Le Feng Shui rend-il heureux ?

Voici quelques mots de l'actuel Dalaï Lama que j'ai envie de partager avec vous qui parle du bonheur :

"Pour être vraiment heureux de façon durable, il est nécessaire de reconnaître d'abord la réalité de la souffrance. C'est peut-être déprimant au début mais, à long terme, on y gagne. Le bonheur est possible lorsque même ce que nous considérons comme souffrance ne nous rend pas malheureux. Selon le bouddhisme, la réflexion sur la réalité de la souffrance ne débouche jamais sur le pessimisme ou le désespoir. Elle conduit à découvrir les causes premières de nos malheurs : le désir, la haine et l'ignorance et à s'en libérer. L'ignorance veut dire l'incompréhension de la nature réelle des êtres et des choses.
Lorsqu'elle disparaît, le désir et la haine n'ont plus de fondement et la source de la souffrance est tarie. Il en résulte un bonheur spontanément altruiste qui n'est plus à la merci des émotions négatives".

Au détour des entretiens que j'ai avec mes clients, je me rends compte que leurs attentes manquent parfois de réalisme au regard de ce que le Feng Shui peut apporter dans leurs vies.

La quête du bonheur est universelle et bien légitime. Cependant, ne nous y trompons pas. Le Feng Shui n'est pas un talisman.

On a beau travailler sur l'harmonisation de son intérieur et poser scrupuleusement les agencements préconisés par le Feng Shui, on traversera tout naturellement des périodes de turbulence, immanquablement. Vous aurez beau poser tous les trèfles à quatre feuilles du monde, si vous avez à apprendre d'une situation épineuse, douloureuse, vous ne pourrez pas passer au travers.

Par contre, vous pourrez dans vos intérieurs nouvellement harmonisés trouver suffisamment de réconfort, de consolation, de douceur pour vivre ce que vous avez à vivre. Y compris les expériences les plus douloureuses. Comme dans la matrice nourricière originelle, celle qui sait ce qui est bon pour vous et qui vous le donne précisément.

Ces habitats que l'on me confie, je les traite presque à des fins thérapeutiques, toujours préventives. Ils sauront vous donner le souffle nécessaire pour rebondir, savoir transformer en positif ces étapes compliquées. 
Et même plus encore. Vous serez capables de reconnaître ces moments-là comme providentiels car vous les identifierez comme autant de coups de pieds au derrière qui vous auront montrer quel guerrier courageux vous êtes en fin de compte. 

Je vous souhaite bien sincèrement tout le bonheur du monde !

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